En continuant à utiliser ce site, vous acceptez les Termes et Conditions ainsi que notre utilisation des cookies.

Citronnade - Olatu
    €4.30
    copy of Citronnade - Olatu
      €3.00
      copy of Citronnade - Olatu
        €4.30
        copy of Citronnade - Olatu
          €5.50
          copy of Citronnade - Olatu
            €5.00
            copy of Citronnade - Olatu
              €5.00
              copy of Citronnade - Olatu
                €4.30
                Limoncello - Domaine de la Mer Blanche
                  €36.00

                  #Lundi Techni - Le Phylloxera

                  #Lundi Techni - Le Phylloxera

                  Chez VERSO, chaque Lundi, on perce ensemble les secrets du vin et de la culture viticole.

                  Cette fois, après vous avoir parlé du grand méchant syndrome de l’absinthisme, on vous parle du monde terrifiant des maladies horticoles, et la plus célèbre d’entre toutes : le phylloxéra.
                  Bien que le phyllo ne soit pas le seul sur le ring des maladies habituelles, parmi lesquelles la moisissure grise, l’anthracnose ou l’indémodable mildiou, le phylloxéra est de loin l’affection qui a causé le plus de ravages au cours des siècles à l’agriculture. A partir du milieu du XIXème siècle, en moins de 50 ans, ce fléau a touché la quasi intégralité du vignoble français, en commençant par le midi provençal, plongeant l’économie viticole européenne dans la plus grave crise de son existence.

                  Originaire d’Amérique et importé fortuitement au milieu du XIXème siècle, c’est ce puceron nommé phylloxéra, piquant les racines de la vigne et causant des tubérosités (sortes de verrues : voir photo) hideuses, qui provoque la mort du cep quasi-systématique, généralement en moins de 3 ans.
                  Bien que de nombreux remèdes aient été testés à l’époque, aucun ne s’est avéré efficace jusqu’à que l’on généralise la pratique de la greffe des cépages de l’époque sur des pieds identifiés comme résistants. C’est ainsi que la quasi-totalité des cépages sont aujourd’hui greffés sur des hybrides de variétés originaires d’Amérique du Nord, le puceron étant désormais endémique dans nos contrées. 

                  Le phylloxéra ne se développant pas en terrain sableux, on trouve également des vignes dites « Franc de pied » (parfois dites « préphylloxériques »), comme par exemple chez nos voisins du @domaine.de.la.pointe à CAPBRETON, qui viennent tout juste de planter des « francs de pied » dans leur terroir de sable. On dit de cette pratique qu’elle permet l’expression pleine et entière d’un cépage, mais c’est un autre débat .

                  VERSO VINO, Caviste autrement.
                  VERSO, pour les intimes. 

                  Cheers

                    Leave a Reply